Rennes n'est frappé par les bombardements alliés qu'à partir de 1943.
Les forteresses volantes décollent des terrains d'aviation Anglais.
Leur mission a pour objectif le bombardement des installations militaires et ferroviaires de Rennes. Les conséquences de ces bombardements sont catastrophiques : près de 655 morts et des dégâts considérables entre le 18 février 1943 et le 09 juillet 1944, au cours de treize attaques aériennes. Le bombardement américain du 08 mars 1943 a particulièrement marqué les esprits. Ce jour là, le raid aérien fait plus de 290 morts et la ville est sévèrement touchée. Le nouveau bombardement du 29 mai fait de nouveau plus de 200 morts et a pour conséquence d’effrayer les Rennais. La Municipalité décide alors le déplacement des enfants de la ville vers des régions moins dangereuses. Le lycée de filles est reconstitué à la Guerche-de-Bretagne, celui de garçons dans le petit bourg de Louvigné-de-Bais.
Les quatre premiers mois de 1944 sont relativement calmes pour la ville qui n’a plus subi de bombardements depuis le 29 mai 1943 et la peur des bombardements commence à s’estomper.
Seule la base aérienne de Saint-Jacques de la Lande, d'où partent les Messerschmidts qui bombardent l'Angleterre, subit les raids d'une aviation alliée de plus en plus puissante et audacieuse.
A plusieurs reprises, la population des villages voisins est réquisitionnée afin de remblayer les pistes rendues impraticables par les bombes.
Les habitants des communes environnantes : Saint-Jacques-de-la-Lande, Bruz, Chartres-de-Bretagne, Chavagne, ont fini par s'habituer tant bien que mal à ces attaques répétées sur les terrains de la Luftwaffe.