Si comme partout en France la plupart des Rennais adopte un profil bas, une minorité d’entre eux n’accepte ni l’occupation allemande ni la collaboration de l’Etat Français dirigé par le maréchal Pétain. Cette Résistance prend plusieurs formes. D’abord des actes spontanés et isolés, comme celui de Marcel Brossier qui fut exécuté pour avoir sectionné des câbles électriques. Puis, peu à peu, la Résistance s’organise et diversifie ses actions : propagande, faux-papiers, sabotages…
Les occupants répriment de plus en plus sévèrement tout acte de résistance et sont aidés dans leur tâche par La Milice installée rue du Griffon. Les miliciens tortureront de nombreux résistants.
Les résistants rennais ont aidé à la libération de leur ville et ont immédiatement joué un rôle politique très important.