L'occupation allemande bouleverse le quotidien des Rennais. Les Allemands rentrent dans la ville le 18 juin 1940. Rapidement la nouvelle administration allemande s’installe dans les bâtiments publics où flotte désormais le drapeau nazi. Les casernes sont réquisitionnées pour les soldats allemands, celle du Colombier sera un des endroits où seront fusillés les résistants. Les officiers quant à eux occupent les villas rennaises.

Dès septembre 1940 les premières pénuries apparaissent et les prix s’envolent. Les réquisitions massives des allemands obligent au rationnement et il faut désormais faire plusieurs heures de queue pour espérer avoir de la viande, du pain, du textile ou du charbon.

Les libertés sont réduites : on ne circule plus comme on veut ni où on veut, on ne s’exprime plus ouvertement. La presse est censurée, contrôlée. La peur et la méfiance s’installent.

L'ennemi omniprésent oblige les Rennais à s'unir, à s’entraider pour résister aux conditions de vie extrêmes qui leur sont imposées et aux bombardements qui frappent régulièrement la capitale bretonne.